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LA MARCHE, UNE OBLIGATION DE TOUS LES INSTANTS

Le moindre de nos déplacements commence normalement en marchant, c’est de très loin notre mode de déplacement le plus usité quotidiennement, 100% des déplacements multimodaux commencent et finissent à pied et déjà 25% des déplacements se font exclusivement à pied.
Pour autant, si nous analysons la rue, le domaine public dans son ensemble, il ne semble pas que ce soit la priorité, ni pour la qualité des aménagements dédiés aux piétons, ni pour l’espace qui est ainsi réservé à tous nos concitoyens sans exception.
C’est incompréhensible car tout le monde le sait : pour aller chercher son vélo, son bus, voire sa voiture c’est à pied que commence le voyage. Si en plus nous rencontrons des handicaps ou des difficultés à se mouvoir, c’est pire. Nous pourrions penser que le quart de nos concitoyens (bah oui, ça fait beaucoup), qui sont en situation de mobilités réduites, est cantonné dans l’angle mort de l’aménageur de l’espace public, même pour se rendre à sa sacro-sainte automobile.
Mais alors, on ne peut donc rien y faire ? Bien sûr que si, tout d’abord en respectant ce que nous dit la loi. Il ne faut pas oublier qu’elle est la même pour tous et qu’il faut soi-même traverser la route dans les clous avant de l’imposer aux autres.
Tout ce qui est quantifié pour permettre à chacun de se déplacer en marchant, en toute sécurité et confortablement, est repris dans la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Rien que le titre de cette loi importante est explicite. Elle peut tout simplement se résumer à trois mesures : La largeur, la pente et le dévers selon le schéma ci-dessous :

A lire ces dessins, cela semble bien plus facile que d’aller sur Mars !
Mais alors, pourquoi nous n’arrivons toujours pas à faire des espaces piétons dignes de ce nom, sans publicités, sans panneaux routiers, sans éclairages conçus pour les voitures et non les piétons, sans stationnements sauvages et non verbalisés ?
Le chemin est malheureusement encore long, bien que nous soyons déjà rendus au quart du XXIème siècle. Cette lenteur fait honte. Peut-être faut-il commencer par ces 10 recommandations en faveur de la marche à pied :

  • Conjuguer les efforts pour des déplacements accessibles à tous
  • Adapter un maillage piéton structuré dans les projets et documents d’urbanisme
  • Favoriser un partage apaisé de l’espace public
  • Améliorer le confort du piéton, favoriser les ambiances urbaines
  • Rendre les itinéraires piétons lisibles et attractifs
  • Inciter à la pratique de la marche au quotidien sur les lieux d’emploi, les écoles
  • Mieux communiquer sur les parcours et aménagements réalisés (et à réaliser)
  • Faire la promotion de la marche à pied en organisant des évènements multiples
  • Favoriser l’émergence d’outils numériques en faveur de la marche
  • Renforcer l’expertise d’usage
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Mis à jour le samedi 12 juillet 2025, par Didier Joint


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  • 127 votes pour un Point noir, absence d'aménagement à Toulouse Metropole [Pole 3] Pole territorial Est
  • 92 votes pour un Point noir, absence d'aménagement à Toulouse Metropole [Pole 3] Pole territorial Est
  • 55 votes pour un Défaut d'entretien ou détériorations à Toulouse Metropole [Pole 3] Pole territorial Est
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